Les instruments à percussion existent depuis l’aube de l’apparition de l’homme, avec des tambours retrouvés, qui remonte à 6000 avant J.-C. Au-delà de leur utilisation dans la musique, beaucoup de gens ont fait l’amalgame des instruments de percussion avec des symboles et une grande puissance de guérison, c’est pourquoi ils sont souvent utilisés lors des cérémonies sacrées et des rituels.
Les instruments à percussion peuvent être classés en deux familles: les percussions accordées et les percussions désaccordées. Les Percussions non accordés comprennent les tambourins, les shakers et autres instruments qui produisent des sons et des effets lorsqu’ils sont secoués ou frappés. Les Percussions accordées comprennent les xylophones, les marinbas, les steeldrums, et autres instruments ayant des gammes de sons précis.
Les cultures ont simplement évolué pour créer leurs propres percussions. Avec le commerce mondial en croissance et développement des différentes musique du monde, une plus grande variété d’instruments de percussion de haute qualité sont aujourd’hui disponibles.
Les Percussions africaines
Beaucoup de percussions ont des origines Africaines qui sur ce continent restent aujourd’hui encore une tradition.
Le djembé est un large fût en forme de tambour, on pense que son origine vient des peuple Mandinka d’Afrique occidentale. Le djembé a gagné en popularité dans l’occident, c’est une percussion très dynamique, capable d’une large gamme de sons avec des basses puissantes. Le fort volume du djembé permet une utilisation acoustique, et il est également facile à transporter. Les djembés traditionnels sont généralement en bois sculpté et sont équipées d’une peau de chèvre, tandis que djembés modernes peuvent utiliser des matériaux synthétiques à la fois pour le corps et la peau. Les djembés sont habituellement joué avec les mains, même si parfois certains musiciens le joue avec une main et un bâton.
Le darbouka qui peut aussi se nommer derbouka ou dumbek est un tambour en gobelet répandu dans toute l’Afrique du Nord, et en calice dans le Moyen-Orient et les Balkans. Il daterait de 1100 avant J.-C et il est l’un des principaux instruments de percussion du monde arabo-musulman. Il est traditionnellement faite en terre cuite ou céramique, mais des versions en métal (aluminium) ou plus rarement en bois sont apparues du fait de sa fragilité. D’une taille moyenne de 30 à 60 cm de hauteur pour 15 à 40 cm de diamètre, elle se décline en des tailles très variables. Elle est recouverte d’une peau animale (chèvre ou poisson) ou de plastique. Les premières nécessitent d’être chauffées (par friction de la main ou au feu) afin d’obtenir une tension correcte avant utilisation. Dans les pays africains, certaines personnes utilisent le sable (qui absorbe l’humidité) pour tendre la peau des darboukas
Les Percussions Afro-cubaines
Le Congas est probablement la percussion latine à main le plus connue. D’origine Afro-cubaine, il a été initialement construit à l’aide de bâtons de bois, et était équipés avec des peu de veau. Aujourd’hui le congas est fabriqué avec des fûts de bois ou de fibre de verre, soit avec une peau naturelle soit synthétique. Si vous jouez avec groupe fortement amplifié et que vous avez besoin de beaucoup de volume, vous devriez utiliser des congas avec des fûts en fibre de verre ou synthétiques pour leur fort volume et leur projection. Les congas faites avec des fûts en bois sont un peu plus doux, avec un son plus rond.
Alors qu’ils sont souvent vendus individuellement ou par paires, un ensemble complet de congas se compose généralement de trois fûts: le tumba qui est le plus grand fût, suivie du conga, tandis que le quinto est le plus petit (bien que dans certains cas ce dernier est de la même taille que la conga) et il est accordé le plus haut. Certains sets disposent d’un conga encore plus petit accordé à une hauteur très élevée, appelée quinto super ou requinto. Si vous jouez souvent à l’extérieur avec vos congas, vous aurez envie d’investir dans des housses ou des étuis afin de conserver la qualité de vos fûts.
Le bongo est un instrument de percussion de Cuba qui s’est répandu dans toute la musique latine. C’est une paire de tambours solidaires, à une membrane chacun et dont l’un est plus grand que l’autre. Le percussionniste jouant des bongos s’appelle un bongocero.
Il est constitué d’une paire de cylindres ou de troncs en cônes, en bois ou en fibre synthétique, muni chacun d’une seule membrane. Ces fûts de même hauteur (20 cm) ont des diamètres différents (20 et 30 cm environ).
À l’origine, ils étaient appariés au moyen d’une bande de tissu et le percussionniste posait l’ensemble sur sa cuisse pour jouer. Rapidement, cette pièce de textile a été remplacée par un morceau de bois permettant à l’instrumentiste de coincer les tambours entre ses genoux. Dans les premiers temps, les peaux (de veau) étaient chauffées à la flamme pour accorder l’instrument.
Les Timbales ont leurs origines dans les fûts de métal utilisés pour expédier le jus de la canne à sucre. Les timbales modernes sont généralement en acier ou en laiton, et leur son tranchant intense produit un son idéal pour les styles de musique latine, rock, fusion. Certains rythmes d’accompagnement sont souvent joué sur le côté du fût métallique, ou le « cascara » qui est un jeu avec la main. Traditionnellement un woodblock ou une cloche sont montés entre les deux fûts afin d’ajouter un son supplémentaires.
Le cajon est une boîte à percussion en bois dont l’origines semble venir du Pérou, où les esclaves africains utilisaient des caisses en bois pour les expéditions afin de remplacer les tambours indigènes qu’ils avaient laissé dans leur patrie. Le cajon a été également développé à Cuba, où les caisses de poisson et les tiroirs de la commode étaient utilisés comme instruments de percussion. En Espagne, le cajon est utilisé pour accompagner le flamenco, la pop, et la fusion. Le cajon est joué en s’asseyant dessus et en frappant la surface avant. L’arrière a un orifice pour la résonance, et la surface de frappe avant est desserré autour des bords pour permettre au son de claquer. Certaines versions modernes intègrent un timbre qui ajoute une percussion supplémentaire au son du cajón.
Il existe une multitude de petites Latin Percussion tels que: le shaker, l’agogo-bell, le clave, le Ganza, l’ago-Sha, le Guiro……
Les Percussions Celtiques
Le Bodhran
La musique traditionnelle des six nations (Bretagne, Cornouailles, Irlande, l’île de Man, Écosse et Pays de Galles) qui composent les terres celtiques font usage du Bodhran.
Le bodhran est un tambour sur cadre avec une poignée intégrée. Le musicien tient le bodhran par la poignée avec une main tandis que l’autre frappe la tête du tambour avec un bâton à deux têtes.
