La Cornemuse

Historique
Les origines de la cornemuse viennent de civilisations des plus anciennes. La cornemuse est probablement à l’origine un instrument rustique dans de nombreuses cultures, les bergers avaient les matériaux nécessaires à portée de main: une peau de chèvre ou de brebis et une flûte de roseau. L’instrument est mentionné dans la Bible, et les historiens pensent que son origine en Egypte Antique. A travers les migrations de Celtes, elle a été introduite en Perse et en Inde, et par la suite en Grèce et à Rome. En fait, un historien romain du premier siècle a écrit que le l’empereur Nero jouait avec un tuyau dans sa bouche et pressait un sac sous son bras. Au Moyen Age, cependant, la cornemuse a été entendue et appréciée par toutes les tranches de la société.
La Cornemuse
Les cornemuses ont toujours été fabriquées dans de nombreuses formes et tailles, et ont été jouées dans toute l’Europe d’avant la conquête normande jusqu’à nos jours. Les cornemuses médiévales avaient habituellement un seul bourdon. Autour de 1400, la plupart des cornemuses se virent ajouter un second bourdon. Vers 1550 un troisième fut encore ajouté.

La fabrication de la cornemuse permet une alimentation continue en air. En serrant le sac avec sa main gauche tandis que de l’air est insufflé par la bouche, le flux d’air peut être maintenu dans les deux bourdons et le chanter. D’autres caractéristiques de cet instrument sont les branche d’embouchure et l’anche double du chanter et du bourdon. Le branche d’embouchure comporte une pièce ronde en cuir articulé sur l’extrémité du sac, qui agit comme une valve unidirectionnelle. Tant que le musicien souffle de l’air la trappe s’ouvre, quand il cesse de souffler la pression d’air dans le sac oblige la fermeture des volets. Le chalumeau a sept trous pour les doigts et un trou du pouce, et dispose d’une gamme habituelle d’une octave et une note.

Pendant la Renaissance, la cornemuse migre progressivement de la campagne à la cour. Edouard II et Edouard III avait des « sonneurs » à la cour. Le roi Henry VIII, compositeur et mécène de musique, avait aussi une vaste collection d’instruments qui, selon un récit contemporain, inclue une cornemuse avec des tuyaux d’ivoire.

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